La zone franche togolaise d’exportation désormais sous un statut revisité

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Première sur la côte ouest-africaine, la zone franche togolaise s'est vite confronté un environnement régional qui a rapidement évolué avec l'érection des zones franches très concurrentielles dans presque tous les pays côtiers de cette région.

Cet environnement régional et les exigences de réformes en cours au Togo ont poussé les autorités togolaises à revoir le statut de cette plate-forme industrielle pour à la fois la repositionner et renforcer sa contribution à l'économie nationale.

Le nouveau statut a été alors soumis à l'Assemblée nationale qui l'a examiné et adopté mercredi, à un moment où le gouvernement multiplie les opération de conviction des investisseurs d'un climat favorable aux affaires dans ce pays.

- Advertisement -

Les modifications apportées à ce statut ont touché bien d' aspects qui devront rendre désormais plus attractive la zone franche togolaise. Cependant, elles ont revu la pause fiscale de 10 ans abusivement exploitée par les entreprises qui devront se soumettre dorénavant à une imposition par paliers.

La durée de cette pause fiscale a été longtemps critiquée trop longue par les milieux d'affaires togolais qui y trouvent un manque à gagner important pour le budget de l'Etat, même si à partir de la 11e année les entreprises sont soumises à un impôt sur les bénéfices de 15%.

Les conditions de travail jugées très difficiles et les rémunérations moins attractives, l'emploi selon le nouveau statut sera conforme aux dispositions du Code du travail afin d' encourager l'embauche dans cette plate-forme industrielle. Ceci intervient pendant que le Togo fait face à un taux cumulé de chômage et de sous-emploi estimé à près 33,6%.