Le Tchad va être doté de la seconde plus grande basilique d’Afrique

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La célèbre basilique de Yamoussoukro (en Côte d’Ivoire) va avoir dans 36 mois une concurrente de taille en Afrique. Cette concurrence s’élèvera de la capitale tchadienne, Ndjamena. Quartier Habéna, Commune du 7ème arrondissement au bord du fleuve Chari, non loin d’un pont à double voie constituent les coordonnées géographiques de cette œuvre architecturale naissante.

Les mensurations de cette maison du Seigneur qui verra le jour au Tchad parlent d’elles-mêmes : elle sera bâtie sur 18.500 m², renfermera un bâtiment de 5.000 places, une chapelle de 500 places, un parvis, un clocher de plus de 50 mètres de haut, « un bâtiment R+1 » devant servir d’archevêché et de chancellerie, 2 bâtiments de logement des congrégations religieuses chargées de la gestion de la basilique.

Un musée, un complexe multifonction, un restaurant, une procure et un ensemble de blocs sanitaires sont aussi prévus dans ce chantier à multiples composantes. Coût de ce défi architectural lancé à la basilique de Yamoussoukro, six milliards de fcfa !

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A côté du grand chantier de Habéna, le Tchad a également lancé la restauration (sur 12 mois) de la Cathédrale de Ndjamena (« Notre Dame de la paix »)touchée de plein fouet par les affrontements politico-armés non seulement en 1980, mais aussi en 2008.

La restauration de cette Cathédrale tout comme le projet de la basilique de Habéna émanent directement de décisions de l’actuel président du Tchad, Idriss Déby Itno. Une attention accordée à l’église catholique dans un pays où la religion dominante est l’islam (quoique cet Etat soit laïc) qui fait craindre, à certains observateurs, l’achat de l’objectivité du clergé catholique dans le débat national.

Un argument que réfute sèchement l’église de Rome représentée dans ce pays où a été découvert l’ancêtre de l’Homme : Toumaï.

Afriquinfos