Sinistre au Grand Marché de Lomé : Des organisations de femmes solidaires !

ecapital
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Selon des sources officielles togolaises, les dégâts occasionnés par le sinistre au grand Marché d’Adawlato de Lomé se chiffrent à des milliers de milliards de fcfa ! Vu l’ampleur de ce malheureux évènement et les graves corollaires qu’il devrait produire sur l’économie locale, plusieurs organisations féminines du Togo ont étalé leur solidarité à l’égard de leurs compatriotes commerçants des deux sexes.

Il s’agit du GF2D, de WILDAF-Togo, d’ECHOPPE-Togo et de la FEFA. « Les organisations de promotion de la gent féminine compatissent avec les milliers de femmes qui ont perdu leurs activités génératrices de revenus (…) dans des incendies qui ont entièrement ravagé les bâtiments principaux du Grand Marché de Kara le mercredi 10 janvier 2013 et celui d’Adawlato dans la nuit du vendredi au samedi 12 janvier 2013 », écrivent ces organisations dans une sortie médiatique collégiale. « Ce drame vient accroître la précarité et la pauvreté de la femme togolaise », s’alarment les mêmes organisations en se justifiant : «Les femmes togolaises sont les véritables tenantes de l’économie nationale. Le marché d’Adawlato qui est l’un des plus importants dans la sous-région ouest-africaine est le poumon économique de la capitale Lomé voire de tout le pays » !

Pour atténuer les répercussions de ce grave incendie, le GF2D, WILDAF-Togo, ECHOPPE-Togo et la FEFA appellent d’une part « les autorités à renforcer les mesures de prise en charge psychologique et sociale des femmes victimes de ces sinistres ». D’autre part, ce lot de défenseurs de la gent féminine invite « le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires efficaces pour un redémarrage rapide et effectif des activités économiques des femmes concernées, et à mettre en place une cellule de gestion de la crise impliquant les associations des femmes concernées et d’autres organisations de la société civile ».

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Dans le même élan de solidarité, les mêmes structures de défense des droits féminins «tiennent aussi à attirer l’attention des autorités sur la gestion technique de ces sinistres, gestion qui, à leur avis, a révélé de nombreux manquements. A cet effet, les organisations de promotion de la femme exigent que des enquêtes soient diligentées afin de faire la lumière sur les causes de ces sinistres. Elles interpellent également le gouvernement sur la sécurité des personnes et des biens en lieux publics et privés ».

 

Afriquinfos