Prostitution : Les femmes marocaines, principales victimes

ecapital
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La moitié des pays arabes serait les pires endroits de la planète en matière de prostitution et d’exploitation au travail.

Ce rapport classe les pays en trois catégories. On retrouve en dernière catégorie, la plus critique : l’Algérie, le Koweït, le Soudan, l’Arabie Saoudite, la Syrie, le Yémen et la Syrie. L’administration américaine prévoit d’ailleurs des sanctions pour ces états-là.

Beaucoup de pays arabes sont également concernés par la seconde catégorie, il s’agit : des Emirats Arabes Unis, du Qatar, d’Oman, de l’Irak, l’Egypte et de la Jordanie. D’autres complètent la liste mais sont sous-étroite surveillance, susceptibles de rejoindre la dernière catégorie, comme le Bahreïn, le Maroc, la Tunisie et le Liban.

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Le pire pays reste tout de même l’Arabie Saoudite, même avec une législation stricte contre la prostitution, le phénomène reste le principal problème.

Les femmes d’Asie ou d’Afrique à destination de l’Arabie Saoudite sont très souvent exploiter pour le travail domestique, et beaucoup seraient ensuite kidnappées et forcées à la prostitution, en contournant les règles du contrat de mariage temporaire.

Le rapport nous alarme sur le déplacement et l’exploitation des femmes marocaines qui est un fait de plus en plus courant, notamment aux Emirats Arabes Unis, Bahreïn, Syrie, Jordanie et Lybie.

D’ailleurs au moment où sortait ce rapport aux Etats-Unis, une réunion avait lieu au Caire au siège de la Ligue arabe, du 23 juin à aujourd’hui, celle du Comité arabe des droits de l’homme.

Ce comité avait rédigé une Chartre arabe des droits de l’homme en 2004, mise en place en 2008. La commission de cette chartre est composée de 7 experts indépendants en droits de l’homme. Elle a pour première mission la diffusion et l’enseignement de ces droits dans les pays arabes.

Des moyens sont donc mis en œuvre pour améliorer la traite des hommes et femmes dans cette région du monde où elle est particulièrement controversée.