Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l’ANC de Jacob Zuma, a concocté une journée spéciale de commémoration des 50 ans de l’OUA devenue UA. L’évènement a eu lieu le 26 octobre dernier, en présence des premiers responsables du parti le plus populaire en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid (en avril 1994), dont le président Zuma en personne.
C’est la ville d’East London (dans la province du Cap oriental, sud-est de l’Afrique du Sud, plus de 267.000 âmes) qui a offert son hospitalité à cette manifestation, à travers son « International Convention Center ». Tout comme le président Zuma, à East London, l’ex Premier ministre togolais, E. Kodjo, a vanté durant une demi-heure les mérites de l’UA et les défis qui s’imposent à l’organisation dans le monde contemporain.
Durant cette cérémonie solennelle, un hommage spécial a été rendu aux pères fondateurs de l’ancêtre de l’UA, les mérites de la libération officielle du joug de la colonisation ont été vantés, un appel au renforcement de l’intégration en Afrique pour un développement harmonieux a aussi été lancé. Au cours de la même manifestation officielle, un débat a été ouvert autour de « l’Agenda 2063 ». Lancé il y a quelques semaines par l’UA, cet Agenda a pour finalité de recenser toutes les grands projets, propositions ou idées mettant en avant la renaissance de l’Afrique durant les cinq prochaines décennies.
Le lancement de cet Agenda est une recommandation du Sommet jubilaire de l’UA des chefs d’Etat. « Panafricanisme et Renaissance », c’est le thème sous lequel l’UA a placé la commémoration des 50 ans de son existence.
Edem Kodjo a présidé aux destinées de l’UA entre 1978 et 1983. Ecrivain (Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire en 1985), il fut aussi Gouverneur de la BAD, de l’UMOA, du FMI ou encore Administrateur de la BCEAO.
(Par Edem Gadegbeku)
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