PAX AFRICANA voit en la libération de Laurent Gbagbo, un accélérateur du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire

Afriquinfos
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Lomé (© 2018 Afriquinfos)-La signature le 06 août 2018 par le Président ivoirien Alassane Ouattara, d’une amnistie visant 800 personnes impliquée dans la crise post-électorale de 2010 ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, est un grand pas vers le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, estime PAX AFRICANA. La libération de l’ex président Laurent Gbagbo devrait selon la Fondation, définitivement resserrer les liens entre les fils et filles du pays.

A travers un communiqué publié ce vendredi 17 août, la Fondation PAX AFRICANA, appelle à la libération de l’ancien président ivoirien détenu à la Cour Pénal Internationale (CPI), Laurent Gbagbo. Elle estime, que la signature par le Président Alassane Ouattara d’une ordonnance d’amnistie prenant en compte 800 Ivoiriens dont l’ex première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo « poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise post-électorale de 2010 ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011», est un « important coup d’accélérateur donné au processus de réconciliation en Côte d’Ivoire ».

Edem Kodjo, président de PAX AFRICANA, signataire du communiqué, n’a pas manqué de féliciter le président Ivoirien et l’ensemble de son exécutif, pour le courage, le sens de l’Etat et la politique de la main tendue qui ont permis la libération des 800 personnes. Des efforts allant dans le sens d’une véritable réconciliation doivent néanmoins se poursuivre. Pour PAX AFRICANA, il est temps de procéder à la libération de l’ancien dirigeant ivoirien détenu depuis 2011 à La Haye, «pour crimes contre l’humanité». « Cet élargissement de l’ancien dirigeant ivoirien aura le mérite de décrisper durablement l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire, réduire les séquelles de la crise post-électorale d’avril 2011 et de redynamiser le prestige bien entamé de la fameuse CPI », lit-on dans le communiqué.

Faisant preuve de lucidité, de magnanimité et de sens patriotique, tous les acteurs politiques ivoiriens doivent peser de tout leur poids auprès de la CPI en vue de parvenir à la remise en liberté de Laurent K. Gbagbo. « Une Côte d’Ivoire davantage réconciliée et unie face aux défis du développement est une chance et une opportunité de croissance pour toute l’Afrique de l’ouest », conclut PAX AFRICANA.

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Boniface.T.