C’est au pas de charge que les élus kényans ont revu et approuvé ce jeudi, des amendements à la nouvelle loi-antidopage voulue par l’AMA. Il ne reste donc plus que le Sénat y appose sa signature et que le Chef d’Etat y mette son sceau pour que nouvelle législation entre en vigueur.
Il en fallait de peu pour que la nation africaine la plus titrée en matière d’athlétisme ne passe à côté de la plus grande compétition planétaire dans ce domaine. Les montées au créneau des responsables de l’Agence mondiale anti-dopage ont fini donc par produire leurs effets.
Plusieurs dizaines d’athlètes kényans ont été signalés positifs à des tests antidopage ces trois dernières années et depuis, l’Agence mondiale antidopage a mis le pays sur sa liste noire. Les nombreuses injonctions de cette dernière afin que le Kenya fasse le ménage dans son écurie étaient restées lettre morte. Jusqu’à la menace d’interdire de participation tous les athlètes kényans aux JO 2016, si la législation locale n’est pas revue et si une Agence antidopage nationale n’est pas mise sur pied.
C’est le Président Uhurru Kenyatta qui prendra lui-même le devant des opérations en mettant en branle tout l’appareil étatique jusqu’à ce 26 mai où une loi conforme aux attentes de l’AMA a été votée. Les marathoniens, coureurs de fond et de demi-fond kényans peuvent donc déjà chausser leurs pointes, ils seront bien à Rio et essaieront à nouveau de grappiller le plus d’or possible.
T.W.
