Les grèves en Afrique du Sud se multiplient et paralysent l’économie sud-africaine mais également certaines productions étrangères présentes sur le continent. C’est le cas du constructeur automobile japonais Toyota. Effectivement le géant japonais se retrouve en pénurie de pièces du fait d’une grève au sein de l’usine Toyota South Africa Motors (TSAM).
C’est le syndicat de la métallurgie sud-africain Numsa qui a débuté une grève depuis le 1e juillet. Ses membres revendiquent une augmentation salariale, une hausse des allocations logement et l’arrêt du recours à l’intérim. C’est le syndicat le plus important d’Afrique du Sud et la grève concernerait selon lui 220 000 ouvriers et 10 500 entreprises. Le mouvement a déjà perturbé la production du géant américain General Motors qui s’est vu contraint d’arrêter son assemblage.
La proposition du patronat d’augmenter les salaires de 7 à 8% a été rejetée par le syndicat qui exige une hausse de 15%. Cette grève dans le secteur de la métallurgie survient après une grève déjà conséquente dans les mines de platine qui avait duré cinq mois et avait déjà porté atteinte à l’économie sud-africaine. Effectivement le PIB du pays a connu une contraction au premier trimestre 2014.
Pour le moment, il n’y a aucune indication sur une prochaine fin du mouvement, ce qui désespère les investisseurs étrangers.
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