Loi de finance 2012 en Tunisie: Souci de préserver les équilibres financiers et satisfaire les attentes des Tunisiens

Afriquinfos Editeur
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La hausse des cours du pétrole à l'échelle mondiale influence négativement les équilibres financiers tunisiens "sachant que la hausse d'un dollar pour le baril coûte à l'Etat tunisien pas moins de 28 millions de dinars (près de 19 millions de dollars) en plus du coût de l'importation de 70% des besoins locaux en hydrocarbures", a déclaré mercredi M. Houcine Dimassi, ministre tunisien des Finances.

Intervenant lors d'un débat avec les médias locaux et étrangers sur les grandes lignes de la loi de finances complémentaire pour 2012, le ministre tunisien a révélé qu'il existe "la situation économique actuelle a généré trois niveaux de pression sur le plan local à savoir le ralentissement de la croissance, l'évolution sensible des prix du pétrole ainsi que la capacité de paiement de l'endettement".

Le paiement de la dette extérieure de la Tunisie demeure un " lourde ardoise" à gérer par l'actuel gouvernement surtout que "le montant de la dette principale à payer cette année s'élève à 650 millions de dollars, l'équivalent d'un milliard de dinars", selon M. Dimassi.

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"C'est dans ce cadre, a-t-il insisté, que s'inscrit le projet de loi de finances complémentaire dont l'élaboration a été fondée sur l'harmonie entre plusieurs volets à la fois : le social, le financier, l'économique et le politique".

Sur le double plan régional et international, "l'année 2012 sera des plus exceptionnelles pour l'économie tunisienne qui se trouve face à une situation incertaine et perturbée en Libye, l'un des principaux partenaires de la Tunisie notamment dans les secteurs de l'employabilité et le échanges commerciaux".

La situation de l'Iran peut également, selon M. Dimassi, "être grave de conséquences sur les équilibres financiers tunisiens au niveau de l'instabilité des cours du baril de pétrole".