Le combat contre « le repassage des seins » continue

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Selon les statistiques, 24% des adolescentes camerounaises auraient subi ce « repassage », le risque serait encore plus élevé pour celles qui ont une poitrine déjà importante avant leurs neuf ans. Une pierre à écraser, un pilon ou une spatule est chauffée et ensuite pressé sur le sein de la jeune fille, celui-ci tombe au fur et à mesure des massages.

Ces « massages » quotidiens ont étés inventés par les mères des jeunes filles afin de repousser la croissance mammaire pour éviter les viols et mariages forcés. Elles pensent que le regard des hommes ne sera pas attiré par ses jeunes filles qui pourront se concentrer sur leurs études et non pas sur des désirs sexuels.

Or, cette pratique est aussi traumatisante que celle de l’excision, les dommages physiques et psychologiques sont irréversibles et favoriserait les cancers du sein. Selon certains témoignages, cette tradition serait perpétrée au-delà des frontières africaines.

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