Aviation civile : Le Congo est sorti du site sécurité de l’OACI

Afriquinfos Editeur
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M. Adada a fait cette annonce au cours d'un point de presse animé de retour de son séjour de travail à Montréal au Canada où il a pris part du 24 septembre au 4 octobre à la 38ème session de l'assemblée générale de l'OACI, ainsi qu'à deux autres réunions en marge de cette session, notamment celle relative au plan régional de mise en oeuvre pour la sécurité de l'aviation civile en Afrique et à l'Océan indien et celle liée directement à l'état de la sécurité aérienne au Congo.

 "Le gouvernement a fait de plus grands efforts pour sortir de cette situation, en vue de mettre en valeur tous les investissements consentis dans ce secteur. Voilà pourquoi nous avons repris un plan d'action correctrice, cette fois plus contraignant, et nous sommes en train de le suivre. Ce sont les premiers résultats qui ont fait qu'aujourd'hui nous ne sommes plus sur le site sécurisé", a-t-il expliqué.

 Selon lui, les points les plus difficiles ont été surmontés, ajoutant que pour le pays c'est en même temps un encouragement pour continuer dans la même voie avec la même détermination sinon plus, pour définitivement revenir au niveau de performance qu' avait l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC) dans le temps.

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Se félicitant que "nous sommes sur la bonne voie", le ministre congolais en charge de l'aviation civile a estimé que l'une des insuffisances les plus importantes pour le pays a été celle de la certification des compagnies de transport aérien. "L'ANAC, a-t-il indiqué, n'avait pas la capacité de contrôler toutes les compagnies qui opéraient dans l'espace congolais, dans le respect des normes de l'OACI".

"Il a fallu par exemple restreindre le nombre de sociétés en les contraignant aux vols nationaux. Pour les vols internationaux, il fallait que ces compagnies signent des accords avec des agences d'aviation civile d'autres pays pour continuer à exploiter leur espace aérien", a-t-il dit.

Le Congo avait été mis sur la liste de sécurité en 2008, lorsque dans l'applicabilité du programme suggéré par l'OACI, les progrès relatifs au plan d'action correctrice s'étaient révélés insuffisants, a-t-on appris à cette occasion.