Yaoundé (© 2023 Afriquinfos)- Les panafricanistes 2.0, responsables politiques et autres acteurs de la société civile n’ont qu’à bien se tenir. Ils n’ont pas pignon sur rue au Cameroun. Dans un communiqué publié lundi, le Gouvernement camerounais annoncent des poursuites judiciaires contre tout ceux qui appellent à une prise de pouvoir par coup d’Etat dans le pays.
Dans la même veine qu’au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Niger ou plus récemment au Gabon, de nombreux activistes africains et camerounais, des acteurs politiques et même des internautes lambda, n’hésitent pas à faire le parallèle avec le régime de Paul Biya. Dans leurs analyses et commentaires, ils appellent de tous leurs vœux à un renversement du régime Biya et d’autres, prédisent une prise du pouvoir par les armes.
Dans un communiqué signé par le ministre camerounais de la Communication, René Emmanuel Sadi, le gouvernement rappelle que ‘’le Cameroun est un État de droit avec des institutions démocratiques où les mécanismes d’accès au pouvoir sont clairement définis’’.
Les autorités camerounaises ont également appelé leurs concitoyens à faire preuve de vigilance et de patriotisme. Elles ont averti que les auteurs d’appels au coup d’État au Cameroun devraient éviter de faire des comparaisons absurdes sur l’avenir du pays, car cela pourrait être interprété comme des appels à la déstabilisation de l’État. En conséquence, de tels individus pourraient être arrêtés et traduits en justice, précise le communiqué.
Agé de 90 ans, Paul Biya dirige le Cameroun depuis plus de 40 ans est un le chef d’Etat à la longévité la plus importante sur le continent.
Boniface T.
