Bouteflika bientôt sous le coup de la justice ?

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L’Association pour la défense des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 (ADEMA), en la personne de son président Mohamed El Harouachi, espère enfin obtenir gain de cause. Le dossier, qui reste sans réponse depuis de longues années, pourrait bien trouver sa résolution. Reste un détail, trivial mais décisif : pour déposer la plainte, il faut avant tout pouvoir se permettre les 300.000 dirhams que coûte le célèbre avocat qui défendrait l’affaire.

Il y a tout de même progrès, avec l’acceptation par la justice espagnole d’instruire la plainte, en vertu du principe établi par le Tribunal Constitutionnel Espagnol selon lequel « la juridiction universelle prime sur l’existence ou non d’intérêts nationaux ». Encore faut-il que l’ADEMA parvienne à réunir la somme nécessaire, ce pour quoi elle a déjà contacté le Conseil national marocain pour lui demander son soutien.

Un procès contre Bouteflika n’est donc encore pas sûr le moins du monde. Une incertitude de plus à ajouter au portrait du président algérien qui, une fois encore, brille par son absence malgré l’annonce dans la presse de son retour imminent cette semaine. L’agence de presse britannique Reuters avait en effet affirmé que le retour tant attendu était maintenant d’actualité, selon une source proche de la présidence.

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En Algérie, on ne s’étonne presque plus de ces attentes déçues et de cette perpétuelle possibilité de retour qui ne se produit jamais. Dès la première semaine de son hospitalisation, des médias locaux annonçaient déjà sa prochaine réapparition – une allégation qui, aujourd’hui, aurait de quoi faire sourire.

Un retour au pays est donc possible, probable même à en croire les dires sur l’amélioration spectaculaire de son état de santé, mais aucune date ne saurait être avancée tant que le président n’aura pas bel et bien posé le pied sur le sol algérien.