Sotchi (© 2019 Afriquinfos)-S’exprimant à l’issue du sommet de Sotchi qui s’est tenu de mercredi à jeudi, le président russe Vladimir Poutine a laissé entendre que l’événement Russie-Afrique se tiendra tous les trois ans, aussi a-t-il précisent que l’événement sommet Russie-Afrique, a permis d’écrire une nouvelle page dans les relations entre la Russie et les Pays africains, rapporte l’agence de presse russe, sputnik.
« En dressant le bilan, on peut assurément dire que cet événement permet d’écrire une nouvelle page dans les relations entre la Russie et les États du continent africain», a affirmé M. Poutine.
Ce premier sommet Russie-Afrique, , à Sotchi sous la coprésidence de Vladimir Poutine et de son déroulé dans une ambiance «amicale et chaleureuse», a noté le président Poutine.
Une même impression notée dans le camp des africains illustrée par le Chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, qui saluait le 24 octobre dernier à Sotchi, le nouvel élan de coopération entre la Russie et l’Afrique.
S’appuyant sur son intervention, le Président Sassou-N’Guesso par l’agenda 2063 de l’Union africaine (Ua) qui considère l’Afrique comme «un espace d’avenir, avec une population jeune et des ressources naturelles abondantes».
A cette occasion, il a présenté la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) comme la volonté des dirigeants africains de «faire de l’Afrique une terre partagée». Cette zone est donc un atout pour les investisseurs étrangers, notamment russes, qui auront ainsi l’Afrique comme un marché unique avec plus d’un milliard de consommateurs, a indiqué M. Sassou-N’Guesso.
Le Chef de l’Etat congolais a également saisi l’opportunité pour rassurer les partenaires que la paix et la stabilité sur l’ensemble du continent demeurent un crédo essentiel, avant d’exprimer son souhait «de voir la mise en œuvre, sur le sol africain, des projets phares et emblématiques à l’effet de marquer la volonté conjointe de la Russie et de l’Afrique de cheminer à l’unisson vers un meilleur essor».
Ainsi, pour son pays, il a réitéré «l’intention de construire, avec le concours de la Russie, un oléoduc d’environ 1000 km pour l’approvisionnement des produits pétroliers et gaziers de la République du Congo et des pays voisins».
En outre, le Président du Congo a présenté son pays, en assurant que le climat des affaires y est garanti. Son amélioration est «l’une des priorités majeures du gouvernement, avec des avantages fiscalo-douaniers attractifs et quatre zones économiques spéciales pour la diversification de l’économie nationale», a-t-il précisé.
L’attractivité du Congo est aussi son sous-sol que le Président de la République a présenté comme riche, regorgeant de polymétaux, du phosphate, de la potasse, du gaz et du pétrole.
Le Congo, a-t-il poursuivi, dispose d’un réseau hydrographique doté de potentialités hydroélectriques à vocation continentale. Le Bassin du Congo, a rappelé M. Sassou-N’Guesso, est «un maillon essentiel en matière de protection de l’environnement et des écosystèmes forestiers». C’est ainsi qu’il a appelé «à un soutien en faveur du Fonds bleu pour le Bassin du Congo» qui est, selon lui, un «outil au service de l’humanité, en termes de régulation climatique».
Tout en remerciant la Russie, Le Chef de l’Etat congolais a affirmé qu’ «une forte espérance s’empare des citoyens africains qui accueillent ce nouvel élan de coopération avec optimisme et ferveur», a conclu le Président congolais.
V.A.