Paris (© 2019 Afriquinfos)-Après avoir été condamnée par le tribunal correctionnel de Nanterre (nord-ouest de Paris) à deux ans de prison avec sursis pour « atteintes sexuelles » sur l’une de ces jeunes femmes, mineure au moment des faits en mars dernier, le roi de la rumba congolaise Koffi Olomidé est appelé à comparaître le 20 avril devant la cour d’appel de Versailles (ouest de Paris), chargée de le rejuger pour « agressions sexuelles » et « séquestration » de quatre de ses ex-danseuses.
Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation.
Koffi Olomidé s’est rendu coupable d’agressions sexuelles » sur les quatre danseuses qu’il aurait séquestrées lors de ses venues en France dans un pavillon de la région parisienne, entre 2002 et 2006 selon Pour l’accusation. Relaxé pour les agressions de trois d’entre elles, il a également été relaxé pour le chef de séquestration. Le chanteur est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt de la justice zambienne pour l’agression présumée d’un photographe à Lusaka en 2012.
Mais dans une publication sur les réseaux sociaux, le chanteur a annoncé qu’il donnerait un concert en France début 2020, au Paris La Défense Arena à Nanterre. Contactée par l’AFP vendredi, la salle n’a cependant pas confirmé cette information.
Koffi Olomidé devait se produire à Johannesburg et au Cap en fin juin, mais les concerts avaient été annulés après une campagne hostile à l’artiste sur les réseaux sociaux intitulée #StopKoffiOlomide, en lien avec sa condamnation en France.
Dans son pays, notamment en RDC, c’est avec la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles que l’artiste a eu maille à partir: huit de ses chansons ont été interdites de diffusion.
AFP et V.A.