Diomi Ndongala porte plainte contre les services de l’ANR et les militaires de la garde républicaine

Afriquinfos Editeur
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"J'ai été enlevé sur la route qui mène vers le Camp Kokolo par cinq personnes, dont trois étaient habillés en tenue de policiers et deux autres en tenue civile. Ils ont provoqué un petit accident avec mon véhicule. Quand je me suis arrêté, ils m'ont pris et m'ont embarqué et m'ont conduit dans le sous-sol d'une maison où j'écoutais le bruit de l'eau, selon ma conviction, je me suis dit que j'étais à coté du fleuve Congo", a-t-il raconté.

"J'ai été interrogé plusieurs fois par des gens que je ne voyais pas, au sujet des actions que mènerait le président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) Etienne Tshisekedi, en vue de conquérir le pouvoir parce qu'il lui manque l'imperium", a-t-il poursuivi.

M. Diomi a précisé que les services de sécurité ne lui ont pas questionné à propos d'un quelconque sujet de viol sur deux mineures, une histoire qu'il vient d'apprendre après sa libération. Disparu en juin dernier et réapparu le 11 octobre vers 1 heure du matin dans l'ouest de Kinshasa près d'un camp militaire, M. Diomi Ndongala est secrétaire général de la Majorité présidentielle populaire (MPP), une plate-forme composée d'autres partis de l'opposition et des associations de jeunes qui soutiennent l'opposant Etienne Tshisekedi.

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