Justice : une enquête pour viol impliquant Cristiano Ronaldo rouverte à Las Vegas

Afriquinfos
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Las Vegas  (© 2018 Afriquinfos)- L’affaire date de 2009 mais n’en est pas finie pour autant. Accusé de viol par une Américaine, la star portugaise du football nie les faits. Les limiers de la Police de Las Vegas où les faits se sont déroulés, ont décidé lundi de la réouverture de l’enquête pour y voir plus clair.

L’artificier en chef de la Juventus de Turin à maille à partie avec la justice américaine. Cristiano Ronaldo est accusé de viol par une ressortissante américaine âgée de 24 ans à l’époque des faits en 2009. Selon les déclarations de la plaignante Kathryn Mayorga, l’attaquant Portugais aurait alors qu’il l’avait invité avec des amies dans sa chambre d’hôtel, abusé d’elle par voie anale. Selon son avocat, craignant d’être « humiliée publiquement » et de subir des mesures de « rétorsion » de la part de la star, la victime, se serait contentée de parler « d’un joueur de football célèbre » dans sa dénonciation de 2009. Dans celle déposée le 27 septembre dernier, le nom de Cristiano Ronaldo est cité nommément comme étant l’agresseur.

Des accusations que nie catégoriquement le joueur. Il parle de « Fake News » et de la volonté de la plaignante de s’acheter une célébrité à ses dépens. Toujours selon la partie plaignante, un accord financier portant sur la somme de 375 000 dollars avait été signé en échange du silence de Mme Mayorga. Un accord  contesté aujourd’hui, car selon son avocat, la victime avait subi des pressions pour le signer et était« émotionnellement déséquilibrée ».

Depuis le 27 septembre et la réouverture de l’enquête, une guerre de communication a démarré. D’un côté, Cr7 et ses millions de followers sur les réseaux, ses avocats et une équipe de « spécialistes de la protection de la réputation », et de l’autre Mme Kathryn Mayorga et ses avocats qui n’entendent rien lâcher pour « encourager toutes les victimes d’agressions sexuelles » à poursuivre leurs auteurs, « aussi célèbres, riches ou puissants puissent-ils paraître ».

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Boniface.T.