Paris (© 2019 Afriquinfos)-Plusieurs chefs d’États africains étaient aux côtés de leur homologue français, Emmanuel Macron ce mardi 12 novembre pour prendre part au 2ème Forum de Paris sur la paix. Une réunion qui a pour objectif de réfléchir aux défis de la gouvernance mondiale, et à l’importance du multilatéralisme.
Une occasion pour le président Félix Tshisekedi de réitérer l’importance de gagner la paix, et de la conserver pour les générations futures.
Poursuivant ces propos, M. Tsisékedi a souligné les défis auxquels l’Afrique est confrontée, les problèmes que rencontre le continent africain, notamment au niveau sécuritaire. Mais Félix Tshisekedi a aussi mis l’accent sur les points forts de la RDC, citant pêle-mêle le bassin du Congo, les forêts, les terres arables.
Le dirigeant congolais a fait savoir que son pays sera lui aussi une solution aux problèmes de notre temps. Pour lui, l’Afrique doit être une solution, un atout, à l’avenir : « L’Afrique, en général, avec sa position géostratégique, sa population jeune et ses ressources naturelles, doit cesser d’être un problème pour le monde, mais plutôt devenir un maillon important de la solution aux problèmes du monde. »
Le président français Emmanuel Macron hôte de cette rencontre a dans la même optique que Félix Tshisekedi, souligné l’importance de la solution militaire qui ne doit toutefois pas être être la seule envisagée : « Nous avons, dans ce nouvel ordre international, à bâtir aussi de nouvelles solutions dans le cadre des Nations unies, permettant d’accompagner mieux qu’on ne le fait aujourd’hui cette capacité sécuritaire de l’Afrique, mais aussi à l’aider à bâtir sur le plan de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de l’économie, ce qui sont les quatre solutions qui permettent de bâtir la paix durable. »
Le Forum s’ouvre au lendemain du 101e anniversaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Dans un monde qui évolue, dans lequel les équilibres changent, et où certains pays sont tentés par un repli sur soi,.
Félix Tshisekedi s’est déjà rendu en Belgique et aux États-Unis, et avait esquivé la France dans un premier temps.
Une rencontre qui intervient dans un contexte particulier, les attaques d’ampleur n’ont cessé de se multiplier ces dernières semaines au Mali, au Burkina Faso.
