Amélioration de la sécurité alimentaire par l’horticulture

ecapital
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« Le rôle de l'horticulture urbaine et périurbaine est perçu par les autorités nationales comme une contribution significative à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ce projet a pour but de contribuer à la lutte contre la pauvreté et d'affirmer la souveraineté à travers le soutien aux activités qui produisent des revenus et au renforcement du rôle des femmes pour le développement », a indiqué la ministre Odette Kayitesi dans son discours d'ouverture desdits travaux.

Au Burundi, le niveau de production agricole en général et celui des cultures vivrières en particulier, ne suffit plus pour nourrir toute la population dont l'accroissement surpasse celui de la production. L'analyse du bilan alimentaire montre en effet que l'offre alimentaire constituée des disponibilités pour l'année 2010 est largement inférieure à la demande, soit  1 276 000 contre 1 767 000 tonnes d'équivalents céréales, alors que le déficit alimentaire global est estimé à 491 000 tonnes d'équivalents céréales si l'on se réfère aux données de production agricole fournies par le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage pour l'année agricole 2010.  

Selon la ministre Kayitesi, la population cible de ce projet est essentiellement composée de familles vulnérables ayant un faible accès à la terre, de femmes chefs de ménage, de personnes infectées ou affectées de VIH/SIDA, de jeunes désoeuvrés et de démobilisés. Le projet dont le comité de coordination a été lancé est financé par le Royaume de Belgique et est exécuté conjointement par le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage et la FAO.

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