Burundi : les poursuites judiciaires ne sont pas exclues contre un opposant arrété en Tanzanie

ecapital
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"Le dialogue politique n'exclut pas le fonctionnement des institutions judiciaires ou de police. Chacun est responsable de ses actes devant la police ou la justice. Au niveau du gouvernement, les portes pour le dialogue restent ouvertes, ce qui ne signifie pas que c'est une amnistie ou que les gens sont couverts par l'impunité", a déclaré à Xinhua Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement du Burundi.

Pour lui, le comportement infractionnel reste individuel et si quelqu'un commettait une infraction même en plein dialogue (le jour où il commencerait), rien n'empêcherait à la police ou à la justice de le poursuivre.

Toutefois, le porte-parole du gouvernement n'a pas fait de commentaire sur l'arrestation d'Alexis Sinduhije, président du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD, opposition), ni sur l'infraction qu'il aurait commise, avançant le principe de non ingérence du pouvoir exécutif dans les affaires judiciaires ou de police.

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