Niger : les populations souffrent des affres de la cherté de la vie pendant le ramadan

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En effet, le 25 juillet dernier, à la veille du début du jeûne de Ramadan, les autorités nigériennes avaient convenu, de concert avec les syndicats des commerçants du pays, de plusieurs protocoles d'accord visant à réduire les prix de certains produits de première nécessité, en vue d'alléger les souffrances des consommateurs au cours de ce mois "béni".

A travers ces mesures, le gouvernement entendait faciliter davantage aux populations surtout les plus démunies l'accès aux produits de première nécessité en cette période de jeûne.

Ces mesures de réduction concernent notamment les prix des céréales, de la viande, des fruits et légumes et du poisson.

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Toutefois, la réalité est tout autre. Sur les différents marchés du pays, les populations vivent, impuissantes, la montée fulgurante des produits. Des commerçants ont profité de la forte demande pendant le carême, pour augmenter voire doubler les prix de certains produits de première nécessité, tels que les céréales, le sucre, les légumes et fruits, la viande et le poisson, les condiments, en violation flagrante de leur propre accord.

Chaque jour, la situation ne fait que se corser pour les populations, au nez et à la barbe des autorités, malgré les multiples interpellations et appels au civisme des organisations de défense des droits des consommateurs à l'endroit des commerçants à travers les médias.