Ils sont en tout et pour tout, dix (10) et leur présence aux Jeux de Rio leur donnent un caractère historique et «humain». Lesdits réfugiés, six hommes et quatre femmes, sont Sud-soudanais (5), Syriens (2), Congolais (2) et Ethiopien (1). Ils sont les porte-étendards des 60 millions de réfugiés à travers le monde.
Cette la toute première équipe olympique des réfugiés de l’histoire à avoir été mise sur pied il y a seulement quelques semaines, sur initiative du Comité International Olympique (CIO). Ce dernier voulait mettre un coup de projecteur sur le sort des réfugiés à travers la planète. Aussi, les membres de cette équipe olympique atypique, ont-ils tous des histoires plus émouvantes les unes que les autres.
A l’instar de la jeune Syrienne de 18 ans, Yusar Mardini, dont la vidéo a ému le monde entier où on la voyait remorquer à la nage une embarcation de réfugiés dans la mer Méditerranée en 2015. Elle sera inscrite sur le 200 mètres nage libre. Les autres membres de cette équipe, sont athlètes ou encore judokas.
Le 05 août prochain, la toute première équipe olympique des réfugiés de l’histoire défilera sous la bannière olympique en avant-dernière position, juste devant les Brésiliens (organisateurs). On comprend dans ce contexte que le gain de médailles n’est pas la priorité de ces athlètes, mais sera plutôt un bonus ; leur seule présence à ces Jeux étant déjà en soit une victoire.
T.W.
