La décision a été annoncée par l'Union démocratique des enseignants et le syndicat national des enseignants, qui l' expliquent par leur désir de sauver l'année scolaire en cours.
Plus de 300 organisations nationales liées aux droits de l'enfant et à l'éducation ont salué la décision des syndicats d'enseignants.
"Nous sommes satisfaits de la suspension de la grève, nous avons donc demandé à la Banque mondiale et au gouvernement d'accélérer le paiement des salaires en retard", a déclaré leur porte-parole, Seckou Sidibé.
La Guinée-Bissau, un des pays les plus pauvres du monde, traverse des difficultés pour supporter les charges de l'Etat, d'autant que ses principaux bailleurs de fonds ont suspendu l'appui qu'ils apportent au budget depuis le coup d'Etat du 12 avril 2012.
Cet appui devrait reprendre après l'élection présidentielle du 18 mai prochain qui devraient consacrer le retour du pays à une vie politique normale
