Gabon: Ali Bongo est officiellement tenté par un nouveau septennat

Afriquinfos
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Elu en 2009 après le décès de son père Omar Bongo Ondimba,  le président gabonais a assuré vouloir, lors de son deuxième septennat, «lutter avec détermination contre les privilèges indus et bâtir un meilleur vivre ensemble fondé sur l’inclusion, la méritocratie et la solidarité». Il a promis en outre, d’œuvrer pour «passer d’une économie de rente à une économie diversifiée».

Dénonçant le «système de privilèges indus» qu’a engendré la rente pétrolière au fil des décennies, le chef de l’Etat gabonais  a ajouté : «Rien ne m’a été épargné par les adversaires du changement». Allusion à peine voilée à ses opposants dont bon nombre sont d’anciens caciques du régime de son père  et qui l’accusent depuis plusieurs mois d’être un enfant adoptif, né au Nigeria.

«Je suis bien le fils du président qui disait: Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire. Ce message, je l’ai bien entendu. Comme j’ai bien compris les combats menés par certains pour préserver et perpétuer ce système de privilèges. C’est la raison de mon engagement résolu pour mettre notre pays sur la voie du changement», a martelé Ali Bongo. En attendant d’autres annonces de candidature, Ali Bongo et Jean Ping (ancien ministre de Affaires de Bongo père et ancien président de la Commission de l’Union africaine) sont les deux candidats officiellement lancés dans la course à cette présidentielle qui doit se dérouler entre août ou octobre 2016.

Innocente NICE

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