Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Le gouvernement ivoirien surveille le coût de la vie comme du lait sur le feu. Il s'apprête à acculer les commerçants véreux. Face à l'augmentation anarchique des prix des produits de grande consommation, l'Etat entend prendre ses responsabilités. Et c'est le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, qui l'a rappelé mercredi. Acte concret, il annonce "une grande communication sur les prix de tous les produits de grande consommation dès la semaine prochaine". En charge pour le gouvernement de prendre les mesures appropriées pour lutter contre cette hausse des prix, entre autres, du riz, du sucre, de la farine, du gaz et même des produits vivriers. "On sait que les marges des distributeurs doivent être de l'ordre de 15 à 30%. Nous allons donc nous attaquer à toutes les marges excessives", a dit M. Banzio

L'INTER

- Advertisement -

 Le Premier ministre français François Fillon arrive à Abidjan pour "reprendre très vite les relations économiques avec son ancienne colonie telles qu'elles existaient autrefois, dans leur diversité et leur densité". L'Arrivée de M. Fillon devrait consacrer la place de la France comme partenaire économique privilégié de la Côte d'Ivoire. Lors de cette première visite en Côte d'Ivoire d'un chef du gouvernement français depuis Jacques Chirac en 1986, François Fillon devrait annoncer un nouveau "geste significatif" de la France au profit de la Côte d'Ivoire, après avoir pris des engagements d'annulation d'une partie de la dette de son ex-colonie, plongée dans la récession. Au moment où le déficit commercial de la France bat record sur record, M. Fillon vient assurer en Côte d'Ivoire la promotion des intérêts économiques français

LE NOUVEAU REVEIL

Près de 200 milliards FCFA de pertes directes pour les entreprises et 60 000 emplois directs perdus, c'est le bilan fait par le président de la Chambre de commerce et d'industrie ivoirienne, Jean Louis Billon. "Il faut savoir que la crise postélectorale a coûté plus de 200 milliards de pertes directes aux entreprises. Les entreprises qui sont venues à la Chambre faire leur déclaration de perte, nous avons aujourd'hui une évaluation de plus de 200 milliards. A cela, on ne prend pas en compte les pertes d'exploitation, la période n'était pas propice au travail. Ces pertes d'exploitation, si on devrait les ajouter, je pense qu'on aurait atteint sinon dépasser les 1 000 milliards de franc CFA. Ça fait près de 60 000 emplois directs de perdus", a-t-il précisé mercredi, appelant le gouvernement à ramener la confiance en assurant la sécurité des personnes et des biens.