Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le directeur général du Port autonome d'Abidjan, Sié Hien, sollicite l'aide du Premier ministre Soro Guillaume contre les tracasseries routières des Forces de l'ordre. Il a exprimé cette préoccupation au cours d'une audience que le chef du gouvernement lui a accordée mardi. Il souhaite que des mesures soient prises pour faciliter le transit des marchandises entre le port et les pays de l'hinterland. Cela lui paraît d'autant une nécessité qu'il n'est pas normal qu'après avoir été sensibilisés à l'utilisation du corridor ivoirien, les opérateurs économiques de ces pays (Mali, Burkina Faso, Niger), se retrouvent confrontés à des difficultés sur nos routes. En ce qui concerne les activités portuaires, le directeur général note que «le calme est revenu». Et qu'il s'agit maintenant de gérer les affaires avec plus de rigueur.

L'INTER

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Le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny, a annoncé mardi qu'il y a de grandes querelles à régler dans le cadre de la réconciliation nationale. "Il faut être patient, la Commission sera constituée. Il y a de grandes querelles qu'on va régler, on en a suffisamment", a-t-il déclaré, appelant les Ivoiriens à avoir un esprit positif. Plaçant l'avenir du pays au-devant de sa mission, Charles Konan Banny a demandé aux Ivoiriens et à ses détracteurs d'être patients et de laisser la Commission qu'il dirige se constituer. "Nous sommes dans une phase préparatoire et quand on se prépare, on prépare les esprits, il faut être positif. C'est l'avenir de notre pays qui est en jeu", a-t-il indiqué. Il a révélé que la Commission attend que les textes afférents à son fonctionnement soient pris pour que le travail commence véritablement.

SOIR INFO

Le président de l'Assemblée nationale, Koulibaly Mamadou, est en passe de claquer la porte du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo). L'universitaire qui assure l'intérim de Pascal Affi N'Guessan, président du parti en détention à Bouna (nord-est), en a par-dessus la tête des critiques virulentes et des allusions de traîtrise qui visent sa personne. Assez d'être le punching-ball de personnes qui "travaillent à le déstabiliser et qui apprécient modérément ses critiques contre son parti, il veut se donner la liberté de répondre à ceux qui l'attaquent", explique un proche de M. Koulibaly. Sauf revirement, il devrait jeter les bases de ce qui sera sa formation politique. "Ce sera dans les semaines à venir", apprend-on. Un parti de gauche ? "Naturellement". Il devrait partir avec des camarades qui ont "une même vision" que lui et qui espèrent "travailler autrement".