Bonjour, Afrique du 28 décembre

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Côte d'Ivoire : des producteurs de café/cacao menacent

ABIDJAN — Des producteurs de café/cacao mécontents interpellent le gouvernement et les associations de producteurs sur les maux qui minent la filière, notamment le non-respect du prix d'achat indiqué de leur produit. Lors d'une conférence de presse mardi à Abidjan, le groupe de contestataires conduit par Désiré Brou Kouassi Ahoutou a dénoncé les conditions de vie déplorables dans lesquelles sont confinés les producteurs. Ces producteurs déplorent l'absence de réaction du gouvernement ivoirien face au non-respect du prix bord champ du kilogramme de cacao. Fixé par le gouvernement à l'ouverture de la campagne début octobre à 1.000 FCFA le kilogramme, ce prix n'est pas respecté par les exportateurs qui achètent le produit bord champ entre 300 et 500 FCFA.

Algérie : la révision de la loi sur les hydrocarbures ne revient pas sur la règle concernant l'investissement étranger

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ALGER  — Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a déclaré que le projet de révision de la loi sur les hydrocarbures, qui vise la création de nouvelles conditions profitables aux investissements, ne reviendrait en aucun cas sur la règle de 51/49, qui régit l'investissement étranger en Algérie. "Les réflexions d'amendements concernent essentiellement l'adaptation des mesures fiscales et il est nullement question de revoir la base fondamentale du principe de 51/49, ni sur la souveraineté du pays sur ses ressources", a fait savoir le ministre. La règle en question prévoit que les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat national résident représente 51% au moins du capital social. "C'est une adaptation technique de certaines dispositions et non une refonte politique ou stratégique à laquelle nous procédons ", a souligné M. Yousfi, affirmant que cela permettrait de développer le potentiel en hydrocarbures de l'Algérie dans des conditions économiques et financières "profitables" aussi bien au pays qu'aux investisseurs.

Côte d'Ivoire : des universitaires pressés de retrouver le chemin des amphithéâtres

ABIDJAN  — L'un des principaux syndicats des enseignants du supérieur ivoirien souhaite une concertation entre le pouvoir, l'administration des différentes universités et l'ensemble des partenaires de l'enseignement du supérieur en vue de la réouverture "au plus tôt" des universités publiques ivoiriennes. Le gouvernement a annoncé que la réouverture des campus et universités publiques ivoiriennes auraient lieu en "septembre- octobre 2012", à l'issue de travaux de rénovation et de réhabilitation évalués à quelque 42 milliards FCFA (environ 83 millions USD).  "Nous souhaitons une concertation avec l'administration de l' université et l'ensemble des partenaires de l'enseignement du supérieur pour qu'on nous explique pourquoi cette décision a été prise afin que nous puissions réduire éventuellement ce délai qui est assez long", indique une déclaration du président de la Coordination des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d' Ivoire (CNEC), Traoré Flavien, publiée mardi.

Burundi : la loi anticorruption doit être révisée pour servir de base légale

BUJUMBURA  — Même si l'enrichissement illicite est une réalité au Burundi, les auteurs de cette infraction sont considérés comme des présumés innocents tant que la loi anticorruption n'est pas révisée pour constituer une base légale, a déploré Jean-Claude Bizimana, directeur chargé des questions juridiques à la Brigade burundaise spécial anticorruption. S'exprimant mardi au cours d'une séance de réflexion sur l'enrichissement illicite, M. Bizimana a recommandé en substance aux institutions concernées d'amender la disposition lacunaire de la loi anticorruption relative à l'enrichissement illicite en s'inspirant des conventions internationales anticorruption que le Burundi a ratifiées. D'autres stratégies efficaces pour la lutte contre l'enrichissement illicite qui ont porté des fruits dans les autres pays, a témoigné M. Bizimana, sont notamment la déclaration régulière des biens des agents publiques et la surveillance des comptes bancaires par des institutions financières.

Guinée-Bissau : l'ONU condamne l'usage de la force dans la résolution de différends

NEW YORK (Nations Unies)  — Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné mardi l'usage de la force dans la résolution des différends en Guinée-Bissau et a appelé à ce que soit respectée la suprématie des autorités civiles légales en accord avec la Constitution. L'armée de Guinée-Bissau a affirmé qu'un petit groupe de militaires a tenté lundi un coup d'Etat en attaquant l'état-major général et des unités de l'armée, mais que le coup de force a été mis en échec et des officiers arrêtés. L'armée restée loyale au gouvernement recherchait mardi des suspects de l'attaque de la veille, une traque marquée par des échanges de tirs ayant fait au moins un mort et trois blessés.