Journée mondiale de lutte contre le sida: Afrique subsaharienne: les résultats probants

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LE TAUX DE PREVALENCE EST PASSE DE 1,7% A 1,3%

Dans le cadre de la lutte contre le Vih/sida au Mali, le taux de prévalence est passé de 1,7% à 1,3%. Ces chiffres sortent d'EDS IV (Enquête Démographique et de Santé, 4e génération élaborée).

En matière de lutte contre le VIH/SIDA, le Mali a enregistré d'importants progrès. Au nombre desquels, figurent les sites de dépistages qui ont augmenté de 22 à 266 entre 2003 et 2010, soit 10 fois plus; au cours de cette période, les sites de prévention de la transmission mère-enfant se sont accrus de 13 à 307, soit 24 fois plus.

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Quant aux sites de traitement ARV, ils se sont multipliés par 25 fois, passant de 3 à 74 et le nombre des patients sous traitement ARV a atteint 33 580 contre 1 073 auparavant.

TOUTE LA POPULATION INVITEE A CONTRIBUER A LA LUTTE CONTRE LE SIDA

A la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida célébrée le 1er décembre prochain, les autorités congolaises ont annoncé mardi à Brazzaville, capitale du Congo B, une vaste campagne nationale de collecte des fonds destinés à la lutte contre cette pandémie. L'opération intitulée "100 Fcfa contre le sida" est une initiative des jeunes congolais. Elle a été adoptée par le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), en vue de permettre à la population de s'approprier le combat contre cette maladie.

"Nous appelons la population à contribuer à partir de 100 francs CFA, mais les gens sont libres de délier les cordons de leurs bourses. L'argent sera rassemblé dans un compte ouvert dans une banque partenaire, afin de construire un centre socioculturel dédié aux activités des jeunes contre le Vih/sida", a indiqué à Xinhua, la secrétaire exécutive du CNLS, Marie-Franck Puruehnce. D'autres actions sont également prévues à l' occasion de cette journée de célébration, afin de consolider les efforts menés contre cette maladie. Le Congo est appelé, au terme des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), à réduire son taux de séroprévalence du Vih/sida à 2% de la population à l'horizon 2015.

TENDANCE A LA STABILISATION DE L'INFECTION A VIH/SIDA

La prévalence du VIH/SIDA au sein de la population en général au Bénin est estimée à 1,2 % en 2010, selon les statistiques disponibles, mardi, au Programme national de lutte contre le sida (Pnls).

Cette tendance s'est presque stabilisée autour de 2% depuis 2001 et ne connaîtra pas d'évolution sensible en 2011, a-t-on appris d'une source du Pnls, où aucune statistique pour cette année n'est encore disponible. Les premiers cas de personnes infectées ont été détectés en 1986.

La prévalence de l'infection est plus élevée dans les zones urbaines, avec un taux de 1,7 %, par rapport à 0,9 % dans les zones rurales. Cette prévalence est de 1,5% chez les femmes, contre 0,7 % chez les hommes.

Le taux de prévalence qui était estimé à 51 % chez les prostituées, a littéralement chuté et estimé, en 2010, à 26%. Ce recul s'explique, selon la coordonnatrice du Pnls, le Dr Evelyne Akinocho, par la mise en place "des actions spécifiques au profit de cette cible". La prévalence de l'infection est de 23 % chez les tuberculeux.

Cette évaluation est obtenue grâce à un système de surveillance mis en place depuis 1990 et qui est essentiellement orienté vers les femmes enceintes, les porteurs d'infections sexuellement transmissibles, les personnes atteintes de la tuberculose, et des populations considérées comme à risque tels que les prostituées, les transporteurs ou les routiers.

UNE BATTANTE DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA

Ces camarades l'appelaient depuis l'enfance "la panthère", un surnom qui évoque à la fois son combat et son engagement dans la lutte contre la pandémie du sida au Burkina Faso et sa force de caractère.  C'est sans nul doute cette détermination qui l'a poussée lorsqu'elle a connu son statut sérologique à créer en 1997 l'Association Responsabilité-Espoir-Vie et Solidarité (REVS+) en collaboration avec d'autres malades du sida et avec l'aide du Centre régional de lutte contre la tuberculose et des médecins du centre hospitalier régional de Bobo-Dioulasso.

Première association à s'être constituée sur l'identité de personnes infectées, REVS+, cette association à base communautaire de personnes vivant avec le Vih/sida en allant au-devant de la lutte contre la pandémie, a réussi, en 2010, à créer un laboratoire pour faciliter l'accès des malades au suivi biologique.

REVS+ s'est par ailleurs fortement impliquée en tant qu'acteur dans la lutte contre le Vih/sida au Burkina, notamment à Bobo-Dioulasso (deuxième ville) où elle a réussi, en quelques années de lutte, à créer en 2008 une Maison d'observance dans le but d'aider à récupérer les malades qui sont mal en point.

Cette Maison d'observance, rappelle-t-on, offre un paquet de services allant de l'internement au suivi sanitaire en passant par les animations pédagogiques.

LE TAUX DE PREVALENCE DU VIH/SIDA EN BAISSE

Le taux de prévalence du VIH/Sida 5,5% est en baisse pour le moment au Gabon, a déclaré à Xinhua le directeur de la prévention du VIH/Sida au Gabon, Guy Patrick Obiang Ndong, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

"Des efforts doivent se poursuivre pour accroître cette performance et sollicite la participation de tout le monde dans la lutte contre ce fléau", a dit le directeur.

"De nos jours, notre épidémie tend vers le bas par le fait que chacun d' entre nous fait un effort, celui de la prévention et de se rendre vers le dépistage" a-t-il ajouté, invitant tous les Gabonais à faire du dépistage une priorité.

En prélude de l'organisation de la CAN 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale, plus de 7.200 préservatifs seront distribués gracieusement aux différentes structures hôtelières de la capitale gabonaise afin de prévenir et de lutter contre la contamination et la propagation du VIH/Sida.

Au Gabon, environ 70.000 personnes, selon la direction générale de lutte contre le VIH/Sida du Gabon, vivent avec le VIH/Sida, ce qui signifie un taux de prévalence de 5,5 %, contre 5,9% en 2009.