Congo : La société civile plaide en faveur de la création des centres d’accueil des femmes victimes de violence

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"La célébration de cette Journée offre une réelle opportunité pour attirer l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur les violences perpétrées quotidiennement à l'encontre des femmes, et l’absence criarde de recours pour les femmes congolaises victimes des dites violences", indique la déclaration de la rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH).

Plusieurs sondages suggèrent, en effet, que la moitié des femmes victimes d'homicide sont tuées par leur conjoint, ex-conjoint ou compagnon. Au Congo, le viol a été utilisé comme arme de guerre à la suite des années de conflits armés (1997-2002) au cours des quelles ce fléau a été mis en lumière.

Malgré l'existence d'un cadre juridique, des actes de viol sont encore perpétrés sur des nombreuses femmes et filles à cause de l’insuffisance des mécanismes de protection et l’impunité devenue la règle. Dans les établissements scolaires et facultés, les jeunes filles sont de plus en plus victimes du droit de cuissage de marchandage des notes.

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Selon la RPDH, depuis le retrait de Médecin sans frontière -France, le pays ne dispose plus de centres de prise en charge médicale des femmes et filles victimes de violences. Dans le but d’éliminer effectivement la violence vis-à-vis des femmes et filles, la société civile formule ainsi des recommandations au gouvernement. Il s’agit entre autres d’adopter des textes d’applications des conventions internationales et lois qui protègent les femmes ; améliorer les conditions d’existence de la femme ; renforcer la mobilisation et la sensibilisation autour de cette préoccupation en impliquant toutes les couches de la société contre ce fléau et de créer des centres d' accueil ou d' accompagnement des femmes et filles victimes de violence.