Face à une faible utilisation constatée des produits contraceptifs, les autorités préconisent à travers ce plan l’accès d’ un plus grand nombre de femmes à des services de planification familiale de qualité.
« La promotion de la planification familiale constitue l’un des moyens les plus efficaces et peu coûteux pour prévenir les grossesses précoces et réduire la mortalité maternelle estimée à 781 décès pour 100 000 naissances vivantes dans ce pays », a justifié en marge des travaux dudit atelier, le représentant de l’UNFPA au Congo, David Lawson.
Une autre réunion du même genre est annoncée par le gouvernement cong
olais et son partenaire, du 5 au 9 décembre prochain dans la localité d’Ignié, située à 45 kilomètres au nord de la capitale, Brazzaville. Elle permettra une fois de plus aux gestionnaires et prestataires des programmes et services de santé et aux membres de la société civile d’apporter leur contribution à l’élaboration de ce plan.
Au Congo-Brazzaville, le faible taux d’utilisation des produits de contraception (13%) favorise les grossesses précoces. Selon des données officielles, 41% des Congolaises de plus de 18 ans ont au moins un enfant ou ont été enceintes. A l’âge de 19 ans ce chiffre passe à 52%.
Cependant, les jeunes femmes âgées de 20 à 24 ans sont les plus exposées aux décès maternels, avec un taux de 32% du total des décès. Les femmes âgées de 20 ans représentent à elles seules 25% des décès maternels
