Mort de Johnny Clegg : un hommage unanime de la presse internationale

Afriquinfos Editeur
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Le musicien sud-africain Johnny Clegg, le 16 juin 2014 à Fez, au Maroc (photo AFP).

Pretoria (© 2019 Afriquinfos)- Décédé mardi soir des suites d’un cancer contre lequel il luttait depuis 4 ans, Johnny Clegg reçoit des hommages du monde entier. Au-delà de la presse du continent qui lui a rendu un vibrant hommage notamment pour son engagement dans la lutte contre l’apartheid, les médias occidentaux étaient aussi nombreux a barré leurs Unes de la triste nouvelle.

L’annonce de la disparition de l’auteur du tube planétaire « Asimbonanga » à 66 ans mardi soir, a fait le tour du monde. La presse étrangère s’est notamment fait l’écho des multiples messages de soutien à la famille du défunt.  Le figaro parle « d’un tremblement de terre pour le pays où la figure de Nelson Mandela est encore très présente », indiquant que la disparition du « Zoulou blanc » a ému jusqu’en France. Le média a notamment relayé la réaction de Yannick Noah qui a fait part de son bouleversement sur Instagram. « Cette nuit où tu as chanté Asimbonanga à Madiba pour la première fois !! Nous étions là avec André Agassi et Boris Becker. »  « Une des plus grandes émotions de ma vie », a ajouté le chanteur.

France 24 pour sa part, a repris les propos du Chef de l’Etat Sud-Africain, Cyril Ramaphosa qui parlant de Johnny Clegg, l’a décrit comme une « icône de la cohésion sociale ». Pour Renaud toujours cité par la chaîne d’informations en continu, Johnny Clegg était celui dont « la musique a fait rouiller les barbelés et scié bien des barreaux à Soweto ».  

Gala en guise d’hommage fait le lien entre le père et le fils écrivant que si « l’une des figures de proue de l’anti-apartheid « laisse un grand vide derrière lui, la relève semble déjà être assurée, et par son propre fils ». Jesse Clegg comme sa légende de père s’est en effet rapidement tourné vers la musique. Déjà auteur de trois albums à 31 ans, le fils marche dans les pas du père. Aussi Gala estime que « Même s’il sera difficile pour lui de s’extraire de l’ombre du père – tant la trace qu’il laisse, aussi bien politique, artistique, que spirituelle, est profonde -, Jesse a tous les arguments en sa possession pour reprendre le flambeau et le porter haut. ». De tout là-haut, le « Zoulou Blanc » appréciera sûrement.

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S.B.