Brazzaville (© 2019 Afriquinfos)-Dans le cadre de la 69ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, s’est ouvert lundi à Brazzaville, au Congo, une réunion ministérielle en vue de définir le programme de santé de l’Afrique pour les cinq prochaines années. L’un des objectifs de cette réunion est d’examiner les problèmes de santé critiques qui affectent le continent et pour donner des conseils sur les stratégies appropriées pour améliorer les résultats en matière de santé d’ici à 2025.
Les discussions entre participants tourneront également du plan stratégique visant à réduire le double fardeau de la malnutrition dans la région africaine de l’OMS.
Présent à l’ouverture des travaux, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a indiqué que la rencontre du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique doit mieux éclairer les décisions et faciliter la prise en compte des questions sanitaires africaines, par les instances comme le Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la santé.
« Les démarches des Etats africains devraient se compléter de l’élan mondial en faveur de la santé pour tous. C’est l’un des meilleurs paris pour l’humanité », a-t-il déclaré, faisant appel au renforcement des systèmes de santé, à une action concrète contre la contrefaçon de médicaments et à l’accès universel aux soins de santé.
Il a attiré l’attention sur les initiatives de développement sanitaire en cours dans son pays.
Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Ghebreyesus, a souligné que le renforcement des soins de santé primaires doit donc être la priorité numéro un pour chaque pays.
« Le meilleur investissement dans les soins de santé primaires est le capital humain. Les infirmières, les sages-femmes et les agents de santé communautaires sont particulièrement importants pour la prestation des services qui peuvent promouvoir la santé et empêcher les gens d’avoir besoin d’un hôpital », a-t-il souligné.
Lors de la rencontre, les ministres de la Santé discuteront des moyens de maîtriser les maladies à transmission vectorielle et de renforcer les systèmes de santé des districts afin de parvenir à une couverture sanitaire universelle. Ils nommeront également le prochain directeur régional dont le mandat sera de cinq ans.
V.A.