Yaoundé (© 2019 Afriquinfos)- Comme annoncé, le 26 septembre dernier, une délégation de la Confédération Africaine de Football (CAF), a démarré une visite d’inspection des différentes infrastructures devant accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021), mais avant cela le CHAN 2020. Visiblement les premières constatations n’ont pas été du goût des émissaires de la CAF qui ont donné un délai de 09 mois aux autorités camerounaises pour livrer les sites en questions.
Le Cameroun serait-il sous la menace d’un nouveau retrait après que le pays s’est vu retirer l’édition 2019 pour des retards constatés dans les travaux des sites prévus pour abriter la compétition ? C’est la question que se posent de nombreux observateurs suite à la sortie du secrétaire général adjoint de la CAF, Anthony Baffoe. Ce dernier a demandé aux comité locla d’organisation et aux autorités, de livrer les différents chantiers dans les 9 mois qui viennent.
En effet le niveau d’avancement des travaux inquiète la CAF. Le chantier du complexe d’Olembe à Yaoundé (un stade de 60.000 places, deux terrains d’entraînement, des espaces commerciaux et structures d’hébergement) est notamment pointé du doigt. De plus le CHAN 2020 est sensé se jouer au Cameroun sur quatre stades : stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (38.000 places), stade Roumdé Adjia de Garoua (20.000 places) et stade Kuekong de Bafoussam (20.000 places), stade Omnisports de Limbe (20.000 places). Et là aussi, les envoyés de l’instance continentale émettent des réserves.
Aussi, le nom de l’Algérie revient déjà au-devant de la scène comme probable plan B en cas de retrait de la CAN 2021 au Cameroun. Quelques mois plus tôt, le ministre algérien des Sports avait déjà évoqué cette possibilité, laissant entendre que son pays avait toutes les capacités pour abriter la compétition. De quoi motiver les autorités camerounaises à accélérer les différents chantiers parce qu’un second retrait risque d’hypothéquer les chances du pays des Lions Indomptables d’abriter une compétition continentale pour très longtemps.
Boniface T.
