Les députés britanniques appellent le gouvernement à être plus clair sur l’utilisation d’armes contre les pirates somaliens

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Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé à la fin de l'année 2011 que les gardes armés privés étaient autorisés sur les navires britanniques, mais un rapport la piraterie somalienne publié jeudi par le Comité des Affaires étrangères a suggéré que le gouvernement précise si ces gardes pouvaient ouvrir le feu sur les pirates.

Le rapport a également appelé le gouvernement britannique à assurer "la plus grande participation possible dans les opérations anti-piraterie dans l'océan Indien et le Golfe d'Aden".

"C'est inacceptable que 2,6 millions m² de l'océan Indien soient devenus une zone de non-droit pour les petits navires, et une zone dangereuse pour les navires commerciaux. Il faut absolument mener une action décisive", a déclaré le député Richard Ottaway, qui préside également le Comité.

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"Les forces navales ont connu des succès, mais ils ne peuvent espérer patrouiller une zone aussi large. Les propriétaires de navires doivent assurer leur propre protection, et le gouvernement doit les laisser faire", a-t-il ajouté.

M. Ottaway a souligné que le gouvernement avait raison d'autoriser des gardes privés armés défendre les navires britanniques contre les pirates somaliens, mais ses conseils sur l'utilisation légale de la force manque de détails importants.

"La question que tout le monde se pose est: est-ce que les gardes armés privés à bord d'un navire britannique voyant un skiff armé s'approcher à toute allure peuvent ouvrir le feu? Le gouvernement doit apporter des réponses claires sur ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas", a insisté M. Ottaway.

Le comité a conclu que la solution pour lutter contre la piraterie somalienne était d'établir l'ordre sur terre, mettre fin à l'impunité face aux crimes de piraterie et proposer des alternatives.

Le gouvernement britannique organisera une conférence internationale sur la piraterie maritime et la Somalie en février.