Éthiopie : plus de 1 500 réfugiés soudanais échangent des nouvelles avec des proches

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« Il y a deux mois, j’ai fui mon village, laissant derrière moi mon fils, après avoir vu mourir mes voisins. J’étais extrêmement inquiet pour mon fils mais aujourd’hui je suis soulagé », a déclaré Dewane Sebit Ahmed, un réfugié du camp. « Mon fils est vivant et j’ai pu lui parler. »

Le service de téléphonie mobile pour les réfugiés est géré conjointement par le CICR et la Croix-Rouge éthiopienne. Tout réfugié, arrivé dans le camp, a la possibilité de passer un appel téléphonique à un membre de sa famille immédiate ou à d’autres parents proches, au Soudan ou ailleurs dans le monde. Les appels durent deux minutes maximum et les conversations doivent se limiter strictement à des nouvelles familiales et personnelles.

« Les réfugiés supportent très mal de ne pas savoir comment vivent les proches restés à la maison », a indiqué Micha Wedekind, délégué protection du CICR. « Les aider à appeler la maison est le moyen le plus rapide et le plus efficace de soulager leur angoisse dans cette situation très difficile. »

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Le CICR est présent depuis 1977 en Éthiopie où il s’attache principalement à rétablir le contact entre proches, en particulier entre proches séparés par la fermeture de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, et réfugiés soudanais séparés des autres membres de leurs familles.