Le président ghanéen reçoit un message de son homologue ivoirien

Afriquinfos Editeur
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Les détails de ce message, livré à M. Mills par une délégation ivoirienne menée par le ministre de l'Intérieur Ahmed Bakayoko, n' ont pas été révélés.

On pense toutefois que ce message porterait principalement sur la sécurité des deux pays voisins d'Afrique de l'Ouest et sur les moyens d'améliorer leurs relations bilatérales.

Le rapatriement des réfugiés ivoiriens après la crise post- électorale, les questions frontalières et la présence supposée de rebelles cachés au Ghana figurent parmi les questions à l'ordre du jour entre les deux pays.

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Avant l'ouverture des discussions à huis-clos, le président Mills a réaffirmé le besoin de davantage de coopération pour le bénéfice mutuel de ces deux pays frères.

M. Bakayoko a exprimé des sentiments similaires.

Le président Mills a été beaucoup critiqué l'année dernière lorsqu'il a affirmé que le Ghana n'était pas en mesure de contribuer des troupes pour aider à chasser l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo parce que son armée était déjà déployée à son maximum, malgré qu'il ait signé un communiqué de la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) demandant à M. Gbagbo de céder le pouvoir à M. Ouattara.

La Côte d'Ivoire a été au bord d'une nouvelle guerre civile après le second tour de scrutin présidentiel contesté en novembre, au terme duquel M. Gbagbo a refusé de transmettre le pouvoir à M. Ouattara, reconnu comme vainqueur des élections par la communauté internationale.

Ce conflit a forcé près de 150 000 réfugiés de Côte d'Ivoire à fuir vers d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, et le Ghana en accueille à lui seul quelque 7 000.

Cependant, les commentateurs politiques estiment que l' investiture de M. Ouattara l'année dernière, en présence de 21 chefs d'État africains, du président français Nicolas Sarkozy et du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon devrait ramener le calme et la paix durable dans ce pays africain francophone.

M. Ouattara a rendu visite à son homologue ghanéen en octobre, et les deux chefs d'État ont signé à cette occasion un accord avec l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) pour accélérer le rapatriement volontaire de réfugiés de Côte d'Ivoire au Ghana.