Ghana : 34.000 "noms fantômes" de son registre des retraites sont détectés

Afriquinfos Editeur
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Environ 38% des retraités de ce pays d'Afrique de l'ouest se faisaient payer sous des "noms fantômes", a constaté le ministère des Finances et du Plan lors d'une opération de purge débutée en février de l'an dernier.

Au cours de cette opération menée conjointement entre ce ministère et le département du contrôleur et comptable général ainsi que la compagnie américaine 3M Cogent pour un coût de 2,3 millions de dollars, les membres de cette enquête ont collecté les données biométriques de quelque 54.544 retraités sur les 88.467 que comptaient ces sept régions du pays.

Le coordinateur du projet et conseiller du ministère des Finances et du Plan George Gyamfi a déclaré mercredi au Daily Graphic que dans certaines régions visitées par cette équipe, les retraités étaient décédés mais leurs noms restaient sur les registres et leurs pensions étaient réclamées par des inconnus.

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Le Ghana a pris des mesures énergiques dès 2002 pour mettre un frein à la pratique de certains comptables ou chefs de services du secteur publique d'insérer des "noms fantômes" dans les registres des retraites, ou de négliger de supprimer les noms de personnes décédées ou sorties du système.

Depuis, les gouvernements successifs luttent contre ce problème de "noms fantômes" dans le secteur public, devenu une activité lucrative de détournement de fonds publics par des individus privés.