José Mario Vaz nomme un nouveau gouvernement et se met à dos la CEDEAO et l’UA

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Bissau (© 2019 Afriquinfos) José Mario Vaz allant à l’encontre de toutes les résolutions prises jusque-là a limogé du gouvernement d’Aristides Gomes et dans la foulé formé mardi dernier un nouvel exécutif conduit par Faustino F. Imbali. La levée de bouclier de la communauté internationale notamment de l’UA et de la CEDEAO ne s’est pas fait attendre, pour dénoncer ce qu’elle considère comme un coup de force à moins d’un mois de la présidentielle.  

José Mario Vaz n’entend pas se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit. C’est la réaction du président équato-guinéen suite aux menaces de sanctions de la CEDEAO après la nomination du nouveau gouvernement : « Alors que nous sommes indépendants depuis 46 ans, certains acteurs internes et externes prétendent nous imposer une sorte de tutelle internationale », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de prise de fonction du nouveau gouvernement composé de 17 ministres et 14 secrétaires d’État, majoritairement issus des partis alliés au président.

En effet la CEDEAO a fustigé la décision de Mario Vaz de limoger le gouvernement d’Aristide Gomes alors que celui était en pleine organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 24 novembre prochain. Cette dissolution n’a pas été également du goût de l’ONU et de l’UA qui l’ont fait savoir en déclarant qu’elle s’apparente à un coup de force. Dans ce même communiqué, l’instance régionale menace de prendre des sanctions contre « ceux qui entraveront la poursuite harmonieuse du processus électoral actuellement en cours ». Elle réitère tout son soutien au gouvernement sortant et l’encourage à poursuivre l’organisation du scrutin électoral.

Boniface T.

- Advertisement -