Vaccin antipaludique avancé : le Kenya a démarré sa phase de test national

Afriquinfos Editeur
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Nairobi (© 2019 Afriquinfos)-La lutte contre le paludisme en Afrique se poursuit avec la phase d’expérimentation du vaccin le plus avancé élaboré à ce jour. Après le Ghana et le Malawi, au tour du Kenya de lancer une campagne nationale de vaccination.

Les autorités sanitaires kenyanes en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont démarré le vendredi dernier une campagne nationale de vaccination contre le paludisme. Les injections qui seront administrées principalement aux enfants âgés de moins de 2 ans, les plus vulnérables à la malaria, contiendront du « Mosquirix ».  Encore appelé RTS,S, le vaccin a été développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et l’ONG Path, et financé par l’Alliance du vaccin (Gavi), le Fonds mondial de lutte contre le sida et le paludisme et l’Unicef. Le Mosquirix, qui avait reçu en juillet 2015 un avis positif de l’Agence européenne du médicament (EMA), agit contre le plasmodium falciparum, la variante la plus mortelle et la plus courante du parasite responsable du paludisme.

Aussi, la campagne débutera dans la région du lac Victoria, une des plus touchées au monde par le paludisme ainsi que dans sept autres comtés de l’ouest du Kenya. « Nous lançons ce vaccin dans des parties du pays où le fardeau de la malaria est le plus élevé », a déclaré la ministre kényane de la Santé, Sicily Kariuki. Le paludisme a causé la mort de 10 000 personnes au Kenya en 2016. L’OMS entend vacciner 120.000 enfants dans chacun de ces trois pays d’ici à 2020.

S.B.

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