Le contrat a été paraphé entre l'entrepreneur du projet, China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), et l'Agence nationale de réalisation et de gestion de la mosquée d'Alger (ANAGERMA), en présence du ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, et la chargée d'affaires de l'ambassade de Chine en Algérie, An Qing.
Dans son discours, M. Ghlamallah a qualifié ce projet d'"un symbole de l'Algérie indépendante et du recouvrement de la souveraineté nationale", affirmant qu'il s'agit d'un monument "civilisationnel et cultuel, alliant authenticité et modernité".
Il a fait remarquer que les travaux du projet permettraient d'engendrer 17.000 emplois, dont 10.000 en faveur des Algériens.
La mosquée, dont l'emplacement se trouve dans la commune de Mohammadia, dans l'est d'Alger, occupe une superficie de 400.000 m², sur laquelle seront répartis douze bâtiments indépendants, dont une salle de prière d'une capacité de 120.000 fidèles, une Maison du Coran pour les étudiants, un centre culturel islamique, un centre d'exposition, une bibliothèque, une salle de conférence, un musée d'art et d'histoire islamiques et un centre de recherche sur l'histoire algérienne.
Le minaret, dont la hauteur est prévue 265 mètres, sera le plus haut minaret du monde.
Le délai du projet est prévu 42 mois, avec un budget estimé à 1,5 milliard de dollars.
CSCEC, implantée en Algérie depuis 30 ans, est la plus grande société de construction chinoise en Algérie. Elle a réalisé, sur tout le territoire algérien, un nombre de projets phares dans les domaines des infrastructures et des travaux publics, avec comme point d'orgue l'Aéroport international Houari Boumédiène d'Alger, le siège du ministère des Affaires étrangères, le siège du Conseil constitutionnel, l'Hôtel Sheraton à Oran, la Ville universitaire de Constantine, ainsi que 80 000 logements.
